dimanche 7 octobre 2012

TARATA, HUYCALLI

vendredi 5 octobre

TARATA

Village à 29 km au sud-est de Cochabamba, fier d'avoir  donnmé naissance à quelques bébés devenus, après que la moustache ait poussé, présidents de la Bolivie ; dont un, aussi général, complètement fou. Et alors !? Vous trouvez ça incompatible ?

Pour s'y rendre il faut prendre un collectif en périphérie de Cochabamba (mieux vaut demander à un taxi de vous y emmener). Mais oú s'arrête la périphérie de cette ville ??? Ça ne cesse de s'étendre, de collines en collines. Urbanisation sauvage ? Et l'électricité, et l'eau, et le tout à l'égoût ? Cerrtains de ces barrios sont aisés, ils échappent à une pollution urbaine galopante, mais la plupart sont pauvres.
Au fond de la vallée, un rio : eau totalement contaminée, ce qui n'empêche pas d' y laver le linge de la famille en même temps que la voiture.
Changement de route, cette fois plus étroite, et nous longeons une grande lagune, vaste espace maintenant agricole et boisé oú les familles de la ville viennent en loisir y déguster du poisson cuit sur bois d'eucalyptus.
Encore un long bout de route pavée, une fière école militaire tout moderne, de multiples tope (gendarmes couchés) et voici Tarata.

C'est un village absolument charmant, le terme lui va comme un gant. Les maisons, les édifices, les rues, la place entrale, tout y est d'un charme délicieux. Les palmiers  qui n'en finissent pas de monter là haut là haut, un arbre gigantesque aui tient dans ses énormes frondaisons un bougainvilliers géant croulant sous les fleurs violettes et puis, dans le palais consistorial (si, ma chère !), un petit théâtre à tomber à genoux : oh, il ne contient pas plus de quatre-vingt ou cent bancs et chaises dont plusieurs ont rendu l'âme, mais la scène est là, il faut monter cinq ou six marches branlantes pour y poser le pied. De dimensions réduites, comme le lieu qui l'abrite, elle a pour peinture de fond de scène la représentation violente d'un combat désespéré d'indiens contre l'envahisseur espagnole. Une colombe s'échappe des mains d'une femme indienne. 

A midi, la place est soudainement envahie de dizaines et dizaines d'enfants et collégiens ern uniformes rouges, bordeaux, bleus, blancs selon les établissements scolaires. Dans le kiosque à musique, une classe de lycéens venus d'ailleurs travaille avec le professeur.
Repas au petit resto municipal, dans la maison de la culture toute récemment installée dans une maison de la place : soupe de blé, maïs, légumes et bout de viande... 13 bolivaros pour deux...

HAYCULLI

Petit village à huit kilomètres de Tarata réputé pour ses potiers et ses fours alimentés en bois d'eucalyptus. De potiers au travail nous n'en verrons pas : à notre grande surprise nous tombons dans la fête du village. Nous sommes les seuls étrangers, cette fête n'est pas pour les touristes, elle est pour les habitants du village et des ses alentours. Ce sera aussi notre première chicha. Les groupes de danse invités viennent de Sucre et d'Oruro (los diablos). Ils évoluent sur la place de l'église, chacun avec leur fanfare.

Photos de Tarata 







 Photos de Hayculli

















 



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