samedi 6 octobre 2012

COCHABAMBA

arrivée le vendredi 5 octobre à 5 heures du matin
... après une nuit en car entrecoupée de somnolences rêvasseuses et d'endormissements improbables.
Toujours un peu étranges ces débarquements du car en terminale de bus alors que le jour est encore loin. Trouver dans le grand hall un banc en partie disponible, s'y blottir, regarder et écouter l'agitation qui semble ne jamais cesser... "Santa Cruzzzzz ! Santa Cruz  Santa Cruzzzzzz!", crient les rabatteuses d'agences pour voyageurs en transit, Cochabamba est à presque égale distance de route entre La Paz à l'ouest et Santa Cruz à l'est. Passages incessants d'indiennes chargées d'enfants et de sacs ; l'une d'elle, cassée en deux, âgée, porte sur la tête et le dos deux énormes ballots et, dans chaque main, deux gros sacs.
7 heures, enfin. S'ébrouer vaguement, charger les sacs nous aussi, prendre un taxi jusqu'au centre ville, la plaza 14 septiembre. Belle place entourée d'arcade mais rien encore qui soit ouvert. Il a plu cette nuit, l'air est encore frais et agréable, odeurs des arbres de la place. Enfin, dans un passage couvert, trois tables et un café chaud, le bonheur.
Résidence : Résidencial Familiar. Chambre double avec salle d'eau 20 euros donnant sur un chouette patio très calme. Un peu léger sur le plan propreté, surtout pour le coin cuisine auquel nous resterons parfaitement indifférents. Accès à trois postes internet de bonne qualité. C'est bien.
Cantine : aucune à signaler, vous comprendrez sous peu pourquoi si vous continuez dans cette lecture.
Info Tourisme : plaza Colon, très bon accueil et efficace, cqrtes de la ville et de sa région d'excellente qualité.

COCHABAMBA, ville moderne, ville trépidante, ville du COMMERCE

Nous sommes au nord des Hauts plateaux du Centre de la Bolivie, à 2553 m d'alt. Le climat y est plus que doux, la population nombreuse.
C'est un peu l'Europe, quelques beaux buildings, des artères larges, une prospérité évidente. Attention toutefois aux quartiers du sud, on y retrouve la pauvreté parfois extrême et la police en interdit presque l'accès aux gringos pour raison de sécurité. C'est aussi la ville de la délinquence (très peu sensible au centre et pas du tout dans les beaux quartiers).
A part la place du 14 septiembre, pas de monuments remarquables. Mais des commerces oui, partout, sous toutes les formes, des grandes et opulantes devantures et officines aux marchés les plus envahissants, des boutiques les plus minuscules aux étals en plein vent et à même les trottoirs.  Ça déborde, ça s'agitte, ça débite du matin à tard le soir. Et puis ça s'arrête soudain et ça attend de rebondir.
Une ville aux codes difficiles à comprendre, fatigante et déroutante. Chaque rue, chaque quartier a sa spécialisation : avenue des téléphones mobiles, rue des opticiens, des librairies, quartier des vêtements, artère des chaussures, passages des avocats et notaires,... Trouver un restaurant le soir hors de l'avenue des comidas est pratiquement impossible et pour nombre d'entre eux le soir n'est plus qu'un service de boissons, principalement la bière, et de jeux de dés avec diffusion de musique hurlante. Les dépliants et guides, dont le Lonely Planet et le Guide du routard, vantent la gastronomie Cochabambaise. Sans doute... mais où ? Ou plutôt : pour quels budgets ? Bon, il ya un peu d'exagération dans cette interrogation : le midi on trouve des petites comidas un peu partout près des marchés, de très bonnes empañadas calle España et, pour le soir et les dimanches (ou tout ou presque est fermé) le Dimbo, place Colon, fait des plats très copieux et très sains autour de 35 à 40 bolivianos. Quant au réputé Café de Paris il est très cher et la musique y gueule en permanence. Enfin, calle Aguirre (elle donne elle aussi dans la plaza du 14 septiembre), trottoir de droite au milieu de la rue en venant de la place, une superbe librairie avec de vrais beaux livres (pas si fréquent ici) et revues d'art et alternatif. Tout en langue espagnole ? Non, il y en a aussi en Quechua.
Toujours à propos de livres : ils sont absolument inabordables pour la très grande majorité des Boliviens. Prix moyen : 200 bolivianos (30 euros): Pour quelle(s) raison(s) ? A quand une politique du livre sans laquelle toute politique culturelle n'est qu'un voeu pieux ?


POURQUOI LES PHOTOS NE PARAISSENT-ELLES PAS EN MÊME TEMPS QUE L'ARTICLE ?

Excellente question, merci de l'avoir posée.
Réponse : nous mettons toujours un certain temps, plus ou moins long selon l'ordi dont nous disposons, à télécharger nos photos puis à les sélectionner pour le blog. A Sucre par exemple, ça nous a pris un temps fou et des crises de rage itou. Heureusement, on vient de se munir d'une clé mémoire photos qui devrait nous simplifier l'travail. Mais on ne pourra s'y mettre que dans 3 ou 4 jours pour les photos qui concernent cet article et surtout le suivant "Tarata et Huycalli" avec des photos de danses prises dans ce dernier village.
On part dans deux heures et pour plusieurs jours pour Toro Toro.
Bye !

poème irrité 

Ay Cochabamba
bien à bât tu me fis tomba
de salida ni paz ne trouva
en bourrique me tournas
porc por pagar me extuenas
ay ananas ay frutas de mala infòrtuna
Cochabamba
Il pleut il pleut sur la table Coca
quitasol Coca silla Coca
y mon artichaut solo Cola       Caramba !
Mas por que ? Porc tant d'antipathie
patada en mon âme
            trainant une chair encore en corps
sans coin
TUMAZU ! OUZALÉ ! où tourner mes merrell ?
canard boiteux  poulet mis à nu
solo Dumbo plaza Colon me accepta
maldita maldita Cochabamba
Moralidad : on dit, "les voyages forment la jeunesse",
                   oui, mais pour les vieux ?

Photos Cochabamba 















 
     

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