Ami lecteur, nous sommes le 7 février 2013, nous nous balladons depuis pas mal de jour dans Bogota, nous avons des coups de coeur "culture et art", nous en aurons encore sans doute dans les quatre jours qui nous restent encore á vivre dans cette ville. Cet article risque donc d'avoir des compléments dans les jours qui viennent...
Nous n’allons pas jouer aux “tantes
culturelles” de Bogota et par conséquent nous n’allons pas t’infliger un
recensement des lieux de culture de la ville. Sache aussi que la très
grande majorité des lieux, programmations et évènements connaissent une forte
rencontre avec des publics et que la Colombie est, avec Cuba et le Mexique, un
paradis pour la chanson, la musique et la danse.
Partons, si tu en es d’accord, du centre nord
de Bogota et descendons tranquillement vers son centre sud avec une
présentation rapido de chacun des lieux. Ensuite, des
photos d’oeuvres plastiques ou photographiques qui nous ont particulièrement
touché.
Les murales - Ils sont partout, ils éclatent de couleurs et d'imagination. Un site, celui des artistes Guache, Lesivo, DJLV, Toxicomano avec de nombreuses photos et une vidéo de muralistes au travail : http://www.bogotastreeart.com
La Galeria Casas Reigner –
calle 70ª n°7-41 –actuellement, une expo “Negocios grandes y pequeños” (Négociations grandes et petites) de l’artiste
Miguel Angel Rojas, nous lui consacrerons un article particulier sous peu.
Son Salomé – carrera 7 n° 40-31- L’entrée ne
paie pas de mine, la salle est toute simple, c’est une boite oú danser la salsa
et autres rythmes des Caraïbes, de Cuba ou de la côte Pacifique, avec des gens
qui viennent ici parce qu’ils aiment ca, la danse, et parce que les choix de
musique y sont excellents. Le patron et les filles qui font le service veillent
très gentiment á ce que les femmes se sentent en paix et, par conséquent, pas
d’ambiance machiste. Bon rhum vieux cubain, entrée libre, prix des conso très
abordables.
Museo de arte moderno –
calle 24 n° 6.00 – (www.mambogota.com/)
expos temporaires d’artistes contemporains. L’architecture externe comme
interne vaut à elle seule qu’on s’y
attarde. On y a vu les oeuvres du peintre Gonzalo Ariza, “La mpoétique Du
paysage”, et les portraits d’écrivains du photographe Daniel Mordzinski, “Ponts
de palabres”.
Biblioteca nationale – á
côté du sus-dit musée- lá aussi l’archi est superbe et il y a des petites expos
interessantes. En ce momento c’est sur Rafael Bompo, poète et
traducteur-créateur de la fin du 19e s. que tout Colombien porte dans un coin
de son coeur.
La carrera 7 – Elle traverse tout le centre dans l’axe nord
sud, elle s’appelle aussi l’avenida de la
Republica mais personne ne semble le savoir, c’est LE grand axe
pietonnier réservé aux seuls piétons de 8h à 18h, ouvert aux véhicules en
dehors de ce créneau horaire. Beaucoup de commerces et de lieux fameux la
bordent; musicos, chanteurs et parfois groupe de jeunes policiers musiciens et
acrobates (si si, ici ca existe) s’y donnent.
La Cinémathèque – carrera 7 n°22-79 – gratuite les mardi
(affluence, comme quoi la gratuité pour la culture et l’art, ca paie…), 2500
pesos les autres jours (1 euros 30 !)
La Florida, pastelería y chocolat – Carrera 7
No 21-46 - Une grande tasse de chocolat absolument délicieux accompagnée
d’un pastel ou d’un tamale tout aussi délectable c’est culturel ? Pas
qu’un peu mon n’veu !
as6ismanos – calle 22 n° 8-60 – un resto centre
culturel ouvert il y a trois ans par trois francais et un colombien. Une très
grande salle haute de plafond, le patio, le grand bar, une scène pour
chanteurs, musiciens, acteurs, une cuisine généreuse et de qualité, une
excellente ambiance.
Museo del Oro – carrera 7 – (www.banrepcultural.org/museo-del-oro
- www.youtube.com/watch?v=bwLWDYcRnPw) - L’incontournable, le plus
visité. On y apprend plein de choses sur les civilisations pré-incas et inca,
leurs cosmologies et symboles, les objets exposés sont d’une beauté sacré, on en ressort un peu chaviré en se
disant qu’ils ne sont qu’une infime partie de tout ce qui a été fondu en
lingots pour gorger la Sainte Espagne.
Iglesia de San
Francisco et son trottoir – carrera
7, en face du museo del oro – La plus ancienne de Bogota, pas bien grande, trés
sombre, un rétable rococo très oro. Dehors, assises le long du mur sur le
trottoir, des indiennes fabriquent et exposent de ravissants bijoux en perles qu’il est même
possible d’acheter. Il serait indécent, vus les prix demandés et la minutie du
travail, de marchander.
Centro cultural del
libro - Carrera 8ª
n° 15 – 63 – Ys sont regroupés nombre de d’échoppes proposant des libres
neufs et d’occasion. S’y perdre est un bon moment.
Quartier de la
Candelaria – www.couleurmonde.com › Archives - grosso modo entre la calle 16 et la calle 5 –
Le quartier historique avec maisons coloniales et républicaines, des théâtres,
des étudiants, des touristes, des cafés, des hôtels et hébergements abordables,
etc etc. Le seul quartier oú l’on peut se promener en toute sécurité la nuit
tombée.
FUGA, Fondation
Gilberto Alzate Avendaño - calle 10 No. 3 – 16, dans la Candelaria – www.fgaa.gov.co/- programmation
spectacle vivant et expositions dans une architecture mêlant celle républicaine
et celle contemporaine.
Festival CENTRO – dans la Fondation Avendaño – Il
est consacré aux musiques d’Amérique du sud et du centre, sans distinction de
genres. Du 16 au 20 janvier, 7 concerts spectacles par jour. Le vendredi, nous avons assisté á celui de Kali
Mutsa, une chanteuse chilienne et son groupe. Le spectacle s’annoncait
déjanté et innovant mais il est resté froid sans parvenir á garder le contact
avec un public pourtant jeune et bien disposé. Le dimanche á celui de El
barbero de Socoro, un trio instrumental de musiques traditionnelles
andines, 2 guitares, une contrebasse; une musique très savante autant que
populaire, un public d’une grande écoute (www.elbarberodelsocorro.com/Espanol/index.html).
Puis à Festival Del perdón, un
groupe indigène de la région Putumayo. À Puma Blanca, groupe afro
colombien de la côte Pacifique; en dix minutes ils réussissent á ce que le public
se mette debout pour danser. Enfin, l’évènement du festival : “La
negra grande de Columbia” Leonor Gonzáles Mina. Elle a 78 ans et
cinquante ans ce carrière. Ovationnée par un public debout avant même son
entrée en scène, elle chante pendant près de deux heures, une voix
bouleversante, puissante, au registre étendu, une présense scénique tour á tour
de danseuse et de chanteuse de blues. Le public chante avec elle les chansons
devenues légendes, ne veut pas qu’elle quitte la scène. (www.youtube.com/watch?v=ZE9y_tpoc-s)
Teatro la Candelaria – calle 12 n°2-59 – (http://www.sigtemedia.net/teatro/)dirigé par Santiago Garcia, des créations qui naissent du travail scénique
du Grupo Teatro. Leur lieu est tout á la fois un centre de ressources, de
documentation, de formation et un laboratoire au service de la création.. Nous n’avons pu, hélas, assister á
une representation, ils étaient absents jusqu’á la fin février. Mais nous avons
visité cette vaste maison coloniale, son patio, sa bibliothèque et surtout
surtout la salle de spectacle... aÿ, le rêve !
pourquoi les textes qui suivent en italiques ???
mystére de la technologie...
mystére de la technologie...
Museo de
Arte Banco de la Republica - entre les calles 10 y 12 et les carreras 4ª y 5ª - (www.banrepcultural.org/museodearte.htm)- trés vaste dans une belle
archi, surtout celle intérieure, mêlant la républicaine et la contemporaine.
Beaucoup de salles consacrées à Botero (on y reviendra
dans l’article qui sera consacré á Medellin, la ville du Mêêêêêtre). Sa
collection particuliére d’oeuvres de grands peintres du XXe s. occupe trois
salles, il a fait don au musée de toiles de Picasso, Léger, Braque, Ernst,
Chagall, et de sculptures de Dali, Degas,… C’est impressionnant - une oeuvre,
une seule, bien évidemment magistrale, par grand maître ! - et ca laisse un sentiment
un peu acidulé de : “je me les suis tous payés et j’en fait partie”.
Une expo temporaire sur le
travail du photographe Wolfgang Tillmans,
passionante, de toute beauté. Son site mérite vraiment qu’on le visite : tillmans.co.uk/.
Centro
cultural Gabriel Garcia Màrquez – calle 11 n°5-60, tout prés du Musée de Arte Banco –
Comme son nom le laisse
entendre, il est Mexicain. Un café, une vaste esplanade ronde recevant des
spectacles de danse, une trés grande librairie (la mieux fournie de Bogota) qui
entoure un grand patio-bassin, une belle
salle d’expo; c’est dans celle-ci que sont actuellement exposés de grands
visages de femmes, “El rostro como signo”, oeuvres de Eddy GALVIS.
la bibliothéque nationale
et l'écoute intime de poèmes de Bompo
le musée d'art moderne
et ses vues par baies et fenêtres
"Paysages", quelques oeuvres de Gonzalo Arisa
musée d'art moderne
Daniel Mordzinski, portraits d'écrivains
"Puentes de palabras", musée d'art moderne
Mario Vargas Llosa, Carthagéne, 2010
Gabriel Garcia Marquez, Carthagène, 2010
Jorge Luis Borges, Buenos Aires, 1970
Luis Sepulveda, Carthagène, 2009
Carlos Fuentes et Silvia Lemus, Mexico c.d., 2009
Zoé Valdes, Paris, 1992
Museo del Oro
Festival Centro
El barbero de Socoro
Festival del Perdón
Puma Blanca
Leonor Gonzales Mina
Museo Botero
détail d'un Botero...
Salvador Dali
Max Ernst
Botero
Max Ernst, explosion d'une cathédrale
Eddy Galvis, "El rostro como signo"
quelques-uns des visages
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