mercredi 6 février 2013

BOGOTA TRES, coups de coeur culture et art





Ami lecteur, nous sommes le 7 février 2013, nous nous balladons depuis pas mal de jour dans Bogota, nous avons des coups de coeur "culture et art", nous en aurons encore sans doute dans les quatre jours qui nous restent encore á vivre dans cette ville. Cet article risque donc d'avoir des compléments dans les jours qui viennent... 

Nous n’allons pas jouer aux “tantes culturelles” de Bogota et par conséquent nous n’allons pas t’infliger un recensement des lieux de culture de la ville. Sache aussi que la très grande majorité des lieux, programmations et évènements connaissent une forte rencontre avec des publics et que la Colombie est, avec Cuba et le Mexique, un paradis pour la chanson, la musique et la danse.


Partons, si tu en es d’accord, du centre nord de Bogota et descendons tranquillement vers son centre sud avec une présentation rapido de chacun des lieux. Ensuite, des photos d’oeuvres plastiques ou photographiques qui nous ont particulièrement touché.

Les murales - Ils sont partout, ils éclatent de couleurs et d'imagination. Un site, celui des artistes Guache, Lesivo, DJLV, Toxicomano avec de nombreuses photos et une vidéo de muralistes au travail : http://www.bogotastreeart.com


La Galeria Casas Reigner – calle 70ª n°7-41 –actuellement, une expo “Negocios grandes y pequeños” (Négociations grandes et petites) de l’artiste Miguel Angel Rojas, nous lui consacrerons un article particulier sous peu.



Son Salomé – carrera 7 n° 40-31- L’entrée ne paie pas de mine, la salle est toute simple, c’est une boite oú danser la salsa et autres rythmes des Caraïbes, de Cuba ou de la côte Pacifique, avec des gens qui viennent ici parce qu’ils aiment ca, la danse, et parce que les choix de musique y sont excellents. Le patron et les filles qui font le service veillent très gentiment á ce que les femmes se sentent en paix et, par conséquent, pas d’ambiance machiste. Bon rhum vieux cubain, entrée libre, prix des conso très abordables.



Museo de arte moderno – calle 24 n° 6.00 – (www.mambogota.com/) expos temporaires d’artistes contemporains. L’architecture externe comme interne  vaut à elle seule qu’on s’y attarde. On y a vu les oeuvres du peintre Gonzalo Ariza, “La mpoétique Du paysage”, et les portraits d’écrivains du photographe Daniel Mordzinski, “Ponts de palabres”.



Biblioteca nationale – á côté du sus-dit musée- lá aussi l’archi est superbe et il y a des petites expos interessantes.  En ce momento c’est sur Rafael Bompo, poète et traducteur-créateur de la fin du 19e s. que tout Colombien porte dans un coin de son coeur.



La carrera 7 – Elle traverse tout le centre dans l’axe nord sud, elle s’appelle aussi l’avenida de la  Republica mais personne ne semble le savoir, c’est LE grand axe pietonnier réservé aux seuls piétons de 8h à 18h, ouvert aux véhicules en dehors de ce créneau horaire. Beaucoup de commerces et de lieux fameux la bordent; musicos, chanteurs et parfois groupe de jeunes policiers musiciens et acrobates (si si, ici ca existe) s’y donnent.



La Cinémathèque – carrera 7 n°22-79 – gratuite les mardi (affluence, comme quoi la gratuité pour la culture et l’art, ca paie…), 2500 pesos les autres jours (1 euros 30 !)



La Florida, pastelería y chocolat – Carrera 7 No 21-46 - Une grande tasse de chocolat absolument délicieux accompagnée d’un pastel ou d’un tamale tout aussi délectable c’est culturel ? Pas qu’un  peu mon n’veu !



as6ismanos – calle 22 n° 8-60 – un resto centre culturel ouvert il y a trois ans par trois francais et un colombien. Une très grande salle haute de plafond, le patio, le grand bar, une scène pour chanteurs, musiciens, acteurs, une cuisine généreuse et de qualité, une excellente ambiance.



Museo del Oro – carrera 7 – (www.banrepcultural.org/museo-del-oro   -  www.youtube.com/watch?v=bwLWDYcRnPw) - L’incontournable, le plus visité. On y apprend plein de choses sur les civilisations pré-incas et inca, leurs cosmologies et symboles, les objets exposés sont d’une beauté  sacré, on en ressort un peu chaviré en se disant qu’ils ne sont qu’une infime partie de tout ce qui a été fondu en lingots pour gorger la Sainte Espagne.



Iglesia de San Francisco et son trottoir – carrera 7, en face du museo del oro – La plus ancienne de Bogota, pas bien grande, trés sombre, un rétable rococo très oro. Dehors, assises le long du mur sur le trottoir, des indiennes fabriquent et exposent de ravissants bijoux en perles qu’il est même possible d’acheter. Il serait indécent, vus les prix demandés et la minutie du travail, de marchander.



Centro cultural del libro - Carrera 8ª  n° 15 – 63 – Ys sont regroupés nombre de d’échoppes proposant des libres neufs et d’occasion. S’y perdre est un bon moment.



Quartier de la Candelariawww.couleurmonde.com › Archives - grosso modo entre la calle 16 et la calle 5 – Le quartier historique avec maisons coloniales et républicaines, des théâtres, des étudiants, des touristes, des cafés, des hôtels et hébergements abordables, etc etc. Le seul quartier oú l’on peut se promener en toute sécurité la nuit tombée.



FUGA, Fondation Gilberto Alzate Avendaño - calle 10 No. 3 – 16, dans la Candelaria – www.fgaa.gov.co/- programmation spectacle vivant et expositions dans une architecture mêlant celle républicaine et celle contemporaine.



Festival CENTRO – dans la Fondation Avendaño – Il est consacré aux musiques d’Amérique du sud et du centre, sans distinction de genres. Du 16 au 20 janvier, 7 concerts spectacles par jour.  Le vendredi, nous avons assisté á celui de Kali Mutsa, une chanteuse chilienne et son groupe. Le spectacle s’annoncait déjanté et innovant mais il est resté froid sans parvenir á garder le contact avec un public pourtant jeune et bien disposé. Le dimanche á celui de El barbero de Socoro, un trio instrumental de musiques traditionnelles andines, 2 guitares, une contrebasse; une musique très savante autant que populaire, un public d’une grande écoute (www.elbarberodelsocorro.com/Espanol/index.html). Puis à Festival Del perdón, un groupe indigène de la région Putumayo. À Puma Blanca, groupe afro colombien de la côte Pacifique; en dix minutes ils réussissent á ce que le public se mette debout pour danser. Enfin, l’évènement du festival : “La negra grande de Columbia” Leonor Gonzáles Mina. Elle a 78 ans et cinquante ans ce carrière. Ovationnée par un public debout avant même son entrée en scène, elle chante pendant près de deux heures, une voix bouleversante, puissante, au registre étendu, une présense scénique tour á tour de danseuse et de chanteuse de blues. Le public chante avec elle les chansons devenues légendes, ne veut pas qu’elle quitte la scène. (www.youtube.com/watch?v=ZE9y_tpoc-s)



Teatro la Candelaria – calle 12 n°2-59 – (http://www.sigtemedia.net/teatro/)dirigé par Santiago Garcia, des créations qui naissent du travail scénique du Grupo Teatro. Leur lieu est tout á la fois un centre de ressources, de documentation, de formation et un laboratoire au service de la création.. Nous n’avons pu, hélas, assister á une representation, ils étaient absents jusqu’á la fin février. Mais nous avons visité cette vaste maison coloniale, son patio, sa bibliothèque et surtout surtout la salle de spectacle... aÿ, le rêve !


pourquoi les textes qui suivent en italiques ???
mystére de la technologie...

Museo de Arte Banco de la Republica - entre les calles 10 y 12 et les carreras 4ª y 5ª - (www.banrepcultural.org/museodearte.htm)- trés vaste dans une belle archi, surtout celle intérieure, mêlant la républicaine et la contemporaine. Beaucoup de salles consacrées à Botero (on  y reviendra dans l’article qui sera consacré á Medellin, la ville du Mêêêêêtre). Sa collection particuliére d’oeuvres de grands peintres du XXe s. occupe trois salles, il a fait don au musée de toiles de Picasso, Léger, Braque, Ernst, Chagall, et de sculptures de Dali, Degas,… C’est impressionnant - une oeuvre, une seule,  bien évidemment magistrale,  par grand maître ! - et ca laisse un sentiment un peu acidulé de : “je me les suis tous payés et j’en fait partie”.

Une expo temporaire sur le travail du photographe Wolfgang Tillmans, passionante, de toute beauté. Son site mérite vraiment qu’on le visite : tillmans.co.uk/.




Centro cultural Gabriel Garcia Màrquez – calle 11 n°5-60, tout prés du Musée de Arte Banco –


Comme son nom le laisse entendre, il est Mexicain. Un café, une vaste esplanade ronde recevant des spectacles de danse, une trés grande librairie (la mieux fournie de Bogota) qui entoure un grand patio-bassin,  une belle salle d’expo; c’est dans celle-ci que sont actuellement exposés de grands visages de femmes, “El rostro como signo”, oeuvres de Eddy GALVIS.










la bibliothéque nationale
et l'écoute intime de poèmes de Bompo 





 le musée d'art moderne
et ses vues par baies et fenêtres






 "Paysages", quelques oeuvres de Gonzalo Arisa
musée d'art moderne








 Daniel Mordzinski, portraits d'écrivains
"Puentes de palabras", musée d'art moderne

Mario Vargas Llosa, Carthagéne, 2010


Gabriel Garcia Marquez, Carthagène, 2010

Jorge Luis Borges, Buenos Aires, 1970

Luis Sepulveda, Carthagène, 2009

Carlos Fuentes et Silvia Lemus, Mexico c.d., 2009

Zoé Valdes, Paris, 1992

 Museo del Oro
 





 Festival Centro
 El barbero de Socoro



Festival del Perdón


Puma Blanca


Leonor Gonzales Mina



 Museo Botero

détail d'un Botero...


Salvador Dali

Max Ernst

Botero

 Max Ernst, explosion d'une cathédrale

Eddy Galvis, "El rostro como signo"
quelques-uns des visages









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