dimanche 13 janvier 2013

CALI, la Colombie, Popayan

Le dernier pays de notre périple,
celui de notre ami Juan á Bogota
et de Mercedes à Medellin.

"¿ En que pais puedes disfrutar más de 700 ferias y iestas cada año ?", annonce une carte postale donnée par le douanier colombien au passage de la frontière.

En tout cas, dès l'arrivée à Cali, nous sentons que la musique et la danse sont ici du paysage. Nous avions le sentiment de les avoir quitté depuis notre départ de la Bolivie, nous les retrouvons sous formes de Rumba, Salsa et boléros.

CALI aux multiples quartiers.


Chambre au Tostaky, Carrera 10, calle 1.76, quartier San Antonio,
www.cafetostaky.blogspot.com
Hotel et resto tenu par un français, Vincent, ambiance plutôt jeune, bon accueil, chambres matrimoniales sommaires. 40 000 pesos/nuit
2 300 pesos =  1 euro
Un petit resto très recommandable : il n'a pas de nom, il est situé Carrera 9, calle 2.9, tout à coté du Tostaky. On y sert un menu "tropical" assez raffiné (soupe + plat + limonade maison) pour 8 000 pesos.

Le quartier San Antonio est aujourd'hui le plus ancien de la ville. La plupart des petites maisons, sur la pente de la colline qui mène à un chouette parc, sont ou coloniales ou des années cinquante. Elles sont blanches, basses, elles cherchent la fraîcheur. C'est un peu le quartier des artistes, des bohèmes. Les samedi et dimanche soirs y sont animés, jeunes et familles des autres quartiers montent au parc pour y trouver chorizzos et brochettes frites dans l'une des gargottes ou petits stands, musiciens, amuseurs (ils sont très prisés), ou simplement regarder les lumières de la ville là en-bas. C'est très bon enfant, plutôt marrant et pas trop bruyant.
Parce qu'ici, en Colombie, c'est moins bruyant que ce que nous avons pu connaître en d'autres villes d'autres pays. Par amour de la musique ?

Le centre "historico"... de l'humour de la part de la municipalité ? Fait-on de l'humour avec l'argent des cartels de la drogue ? Non, on rase ce qui existait et on blanchit le fric dans la construction de sièges de banques, de casinos, de parkings, d'hôtels et immeubles hideux-à-en-mettre-plein-la-vue. Conséquence : les prix du foncier flambent, plus personne ne peut habiter le quartier, il est vide la nuit et par conséquent dangereux.

Les bords du rio. Le rio traverse toute la ville. Au sud, en aval, il est franchement crade et les quartiers y sont industrieux, pauvres. Au centre et au nord, vers l'amont, ce sont les beaux quartiers résidentiels avec commerces de luxe. Attention, si je dis "beaux" ça n'est pas forcément dans un sens qualitatifs, nombre de tours et immeubles sont de gigantesques murs percés de terrasses et vastes baies. Mais arbres tropicaux et fleurs y abondent, transformant les rives du rio en jardins. 
C'est là qu'on trouve aussi le parc zoologique. Sa visite est un bon moment, surtout pour sa grande volière d'oiseaux, ses autres de chouettes et de hiboux, ses aquariums pour pythons et anacondas et surtout, surtout pour ceux de toutes petites grenouilles tropicales, chacune étant une pierre precieuse.

POPAYAN

Nous y sommes allés le lundi 7 janvier, en aller-retour de Cali (3 h aller, 4 h 30 retour à cause des encombrements). A notre grande honte : le lendemain de son carnaval "blanco y negro". On savait pas, on s'était pas informé, on est passé à côté...
C'est une ville tout ce qu'il y a de coloniale, très blanches, très propre, très rectiligne, très emmerdante au bout d'un moment. Mais la veille et la nuit précédente, il devait en être autrement vu l'état de fatigue des quelques habitants capables d'être debout.























 


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