mardi 5 mars 2013

CARTAGENE, le festival de ciné, derniers jours

Le 25 février nous quittons Los Pinos et la sierra Nevada, descente en moto-taxi jusqu'au village de Minca puis retour à Santa Marta en taxi collectif afin de prendre le bus pour Carthagène.

Hébergement : hostel La Casona, agréable, beau patio, 77000 pesos chambre pour deux avec sdb et climatisation + petit dej' avec plein de fruits. Compte tenu des prix à Carthagène, c'est plus que raisonnable.

Carthagène où nous rejoignons Juan, Janeth et Magdalena pour la fin du voyage et deux jours de festival de cinéma.



Car oui, lecteur assidu et fidèle, c'est la fin du parcours Amérique du sud 2012-2013.



Pointe de mélancolie ? Un peu. Freiner, quitter supposent toujours un petit effort, une petite dose de volonté.

Tu t'attends très certainement à ce que nous te fassions don de photos montrant rues, façades, places et murs d'enceinte surplombant l'océan de cette superbe ville, la plus belle que nous ayons rencontrée avec Cuzco. Hé bien non, rien, nada, que couic et peau d'zébu! 
Non seulement nous avons pris peu de photos mais en plus nous avons égaré la carte les contenant. Voilà, c'est comme ça les derniers jours

Nous n'allons pas non plus te décrire Carthagène, tous les guides de voyage et sites internet consacrés à elle en parlent abondamment. Sache simplement qu'il y faisait très chaud et que les ballades de nuit y sont magiques.

Le festival dure cinq jours, il concerne un grand nombre de productions des pays d'Amérique centrale et du sud et permet de voir que la création cinématographique du continent, fiction et documentaire, est importante et riche de qualité. Pour notre part, nous étions plus intéressés par la section documentaire longs métrages mais nous sommes loin, très loin d'avoir tout vu.

Une surprise le premier soir : nous allons, avant de retrouver Juan, sur la grande esplanade devant le Centre des congrès, au bord du port. Un documentaire y est projeté en plein air et pour un vaste public. Il s'agit du film "Les rebelles du foot" avec Eric Cantona, films qui retrace l'engagement de cinq footballeurs contre les dictatures de leurs pays. Ici, en Colombie, le film fait un tabac.

Notre plus grand coup de coeur, le documentaire de Priscila Padilla : "La eterna noche de las doce lunas" qui a obtenu le prix spécial du jury du festival. Tu n'as pas manqué, lecteur attentif, de faire immédiatement le rapport avec le film dont nous parlons dans notre article sur les Wayuus et la Guajira, bravo pour ta capacité de mémoire.

Et notre coup au coeur final : avant notre arrivée à Carthagène, Magdalena, fille de Juan et Nouria, y avait présenté l'un de ces documentaires courts métrages sur des lettres de familles ayant adopté des enfants Colombiens, docu que nous n'avons donc pu voir. Il a remporté le deuxième prix "jeunes créateurs". Magdalena a 23 ans, passionnée de ciné, d'esthétique et d'engagement dans la vie, ce prix lui ouvre de belles opportunités de rencontres et de projets. 

Le mercredi 28 à 15h30 nous prenons l'avion. Escales courtes à Bogota puis quelques heures après à Roissy, nous arrivons à Toulouse le jeudi à 12h30.

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